Incontinence urinaire chez la femme : solutions et rééducation à Lausanne

 

Une gêne fréquente, mais souvent passée sous silence

L’incontinence urinaire chez la femme est bien plus fréquente qu’on ne le croit. Elle concerne environ une femme sur trois, tous âges confondus. Elle se manifeste par des pertes d’urine involontaires, à l’effort ou sans avertissement. Les fuites peuvent être ponctuelles ou régulières, parfois légères, parfois handicapantes.

Ce trouble reste pourtant souvent passé sous silence. Beaucoup de femmes n’osent pas en parler, par gêne ou par peur d’être jugées. Certaines pensent que c’est « normal » après un accouchement, ou qu’avec l’âge, il faut s’y résigner. Cette idée est fausse. Vivre avec des fuites urinaires n’est pas une fatalité. Aujourd’hui, des solutions efficaces existent.

Parmi elles, la rééducation périnéale est la plus recommandée. Elle permet d’agir en profondeur sur les causes, sans médicament ni chirurgie. À Lausanne, elle est proposée au Centre Philae, dans un cadre professionnel et bienveillant.

(source : PMC7494011)

Pourquoi ces fuites apparaissent-elles ?

L’incontinence urinaire chez la femme peut avoir plusieurs causes. La plus fréquente est l’affaiblissement des muscles du plancher pelvien. Ces muscles soutiennent la vessie, l’utérus et le rectum. Lorsqu’ils sont moins toniques, ils retiennent moins bien l’urine, surtout à l’effort (toux, sport, port de charge…).

La grossesse, l’accouchement et la ménopause sont des facteurs déclencheurs courants. D’autres éléments peuvent entrer en jeu : surpoids, chirurgie pelvienne, constipation chronique ou toux répétée. Parfois, la vessie elle-même devient trop active. On parle alors d’incontinence par urgenturie.

Dans bien des cas, les mécanismes se combinent. Il est donc essentiel d’identifier la nature exacte des symptômes pour mettre en place le bon traitement.

(source : NIH – Incontinence)

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Les répercussions sur la vie quotidienne

L’incontinence urinaire impacte fortement la qualité de vie. Elle limite les activités sociales, le sport, les déplacements. Certaines femmes évitent de sortir ou de rire spontanément, par peur d’un accident. Ce repli affecte progressivement la confiance en soi.

La vie intime est elle aussi souvent perturbée. La peur de fuites pendant un rapport peut freiner le désir ou créer un malaise. Ce trouble, bien qu’invisible, génère un stress permanent. Il n’est pas rare que des patientes vivent avec ce problème pendant des années, sans oser en parler à un·e professionnel·le.

Pourtant, plus la prise en charge est précoce, meilleurs sont les résultats. C’est pourquoi il est important de briser le tabou. Et d’oser consulter.

(source : PMC6683741)

La rééducation périnéale : une approche de première intention

Dans le traitement de l’incontinence urinaire chez la femme, la rééducation périnéale est le premier choix recommandé. Elle est non invasive, personnalisée, et efficace dans la majorité des cas. Elle permet de renforcer les muscles responsables du contrôle de la vessie.

Le·la thérapeute vous guide à travers des exercices adaptés. Cela peut inclure des contractions ciblées (exercices de Kegel), du biofeedback, de l’électrostimulation douce, ou encore des conseils sur les postures et les gestes du quotidien. L’objectif est de vous redonner un meilleur contrôle de votre périnée.

Cette approche s’adresse aussi bien aux jeunes mamans qu’aux femmes ménopausées. Elle est douce, accessible et sans effets secondaires. Elle vous permet de retrouver confort, autonomie et confiance.

(source : Cochrane Review – PFMT)

Ce que montrent les études

Les données scientifiques confirment l’efficacité de la rééducation périnéale. Une méta-analyse de la Cochrane Library montre que les femmes qui suivent ce type de traitement sont jusqu’à 8 fois plus susceptibles d’être totalement soulagées de leurs fuites, par rapport à celles qui ne font rien.

La rééducation réduit significativement l’incontinence d’effort, mais agit aussi sur les formes mixtes ou par urgenturie. Elle améliore également la qualité de vie globale, le confort dans les activités quotidiennes, la sexualité et la confiance corporelle.

Ces résultats sont durables à condition de faire les exercices régulièrement, pendant plusieurs semaines. Un accompagnement professionnel augmente fortement les chances de succès.

(source : PMC6628618)

Où consulter à Lausanne ?

À Lausanne, le Centre Philae, la rééducation est assurée par des physiothérapeutes expérimentées et formées aux troubles uro-gynécologiques :

Solen est appréciée pour sa douceur et son empathie. Attentive et présente, elle ajuste chaque séance à vos besoins et à votre évolution. Complète, elle reste disponible pour les patientes anciennement suivies et en cas de recommandations (médecins, sage-femmes, patientes…).

Clara offre une présence investie et chaleureuse. En recherche d’amélioration, elle n’hésite pas à créer des liens avec d’autres thérapeutes et vous soutient à chaque étape.

Amélie, dynamique et attentionnée, accompagne chaque patiente avec précision. Engagée, elle trouve des solutions et vous encourage tout au long de vos séances.

Géraldine vous accueille avec calme, sourire et bienveillance. Sa présence posée et respectueuse offre un cadre rassurant, propice à un suivi en toute sérénité. 

Chaque programme débute par un bilan personnalisé. Ensuite, les séances combinent exercices ciblés, techniques manuelles, conseils posturaux et parfois des outils comme le biofeedback ou l’électrostimulation. Vous êtes guidée à chaque étape, dans un environnement discret et rassurant.

N’attendez pas que les symptômes s’installent. Une prise en charge précoce améliore significativement la qualité de vie. Vous méritez de vous sentir libre, sereine… et en confiance avec votre corps.

Solen Duclos - rééducation périnéale Lausanne
Solen

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Centre Philae sous-gare (M2 Délice)

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